Un certain nombre d’outils sont parallèlement développés dans le but d’optimiser les procédés de traitement biologiques et thermiques.
La rhéologie est notamment utilisée comme outil de caractérisation des milieux complexes rencontrés en traitement des eaux (suspensions biologiques telles que boues activées, boues d’épuration, suspension de levures ou de micro-algues…).
Notre approche vise à mettre au point une mesure représentative de la viscosité apparente de ces milieux au cœur même des procédés. C’est ainsi que nous avons développé des mesures rhéologiques in situ dans différentes configurations d’écoulements représentatives des bassins d’aération (bioréacteurs aérés et mécaniquement agités) ou de pompages en conduites comme dans les boucles de recirculation entre bassins.
Le but ultime est de relier les viscosités apparentes ainsi obtenues à des paramètres importants vis-à-vis de l’optimisation (notamment économique) des procédés, comme le coefficient global de transfert d’oxygène dans le cas des bioréacteurs aérobies.