De l'aéronautique à la lutte contre les maladies respiratoires / Julien FAVIER à l'honneur dans "Portraits de technopolitains"

Technopôle Marseille Provence Château-Gombert
Après ses études, Julien Favier "revient à Marseille en 2012, avec un solide bagage en aéronautique et modélisation numérique, mais avec également une envie : celle que ses recherches aient une résonance plus forte dans la société. Cette envie se transforme en idée, celle de lier ses connaissances avec le secteur de la santé. Il fait alors un lien entre ces revêtements bio-inspirés et ce qui se passe dans nos poumons, au niveau des bronches, qui sont tapissées de « cils » aux propriétés physiques étonnement similaires.

Une synergie se crée alors entre divers enseignants chercheurs et chercheurs du laboratoire M2P2, 

Julien Favier,  Sébastien Poncet,  Umberto d’Ortona et  Isabelle Seyssiecq

pour étudier les propriétés physiques du mucus bronchique et la propulsion par battements ciliaires, avec en toile de fond des interactions avec Physio-Assist, start-up propulsée par Impulse, l’incubateur universitaire installé sur le Technopôle. Le groupe de chercheurs, fort d’une thèse CIFRE réalisée par Olivier Lafforgue, participe ainsi à l’élaboration du Simeox, un dispositif médical désormais commercialisé qui permet de soulager les patients atteints d’asthme ou de BPCO en désencombrant les bronches, en complément des massages kinésithérapeutiques.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là car avec ses connaissances en simulation numérique, Julien s’allie avec Pascal Chanez, pneumologue à Marseille, Annie Viallat du Cinam (Centre interuniversitaire de Nanoscience de Marseille) de Luminy et veut désormais comprendre et donc traiter ces maladies en étudiant par simulation numérique les mouvements ciliaires à l’intérieur de nos bronches. Et c’est une formidable coopération qui se met en place, entre les compétences en biophysique du Cinam, les Hôpitaux de Marseille, et les outils de modélisation du M2P2 à Château Gombert. Ce projet ambitieux de long terme, nommé « projet macBion » a déjà reçu le financement du Labex MEC ainsi que d’Amidex, des fonds d’aide à la recherche scientifique."

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