Inévitablement, un encrassement par déposition des espèces chimiques présentes dans l’eau du secondaire dégrade l’efficacité de ce transfert. Il oblige à des arrêts de tranches pour nettoyage, à une fréquence dont l’optimisation grâce aux modèles numériques représente un enjeu économique énorme.
Cependant, la considération du dépôt d’encrassement dans les modèles à l’échelle d’un GV est un challenge. Son épaisseur d’une à quelques centaines de micromètres est insignifiante comparée à une taille de maille typique des modèles numériques.
Et pourtant sa structure poreuse est complexe, formant un réseau de capillaires alimentant en eau liquide des cheminées d’ébullition. C’est cette complexité qu’une extension de l’approche fractale développée pour l’occasion permet de représenter à moindre coût dans une stratégie de modélisation multi-échelles.