BIOPAR, un projet européen FEAMP A

L’impact des maladies liées à des parasites des mollusques marins vient perturber la production conchylicole qui doit composer avec un environnement littoral impacté par le changement global, une réglementation sanitaire et zoosanitaire stricte et l’objectif de conserver des critères de qualité ambitieux. C’est pourquoi la mise en place de traitements de l’eau déjà très répandue au sein d’écloseries conchylicoles intéresse aussi aujourd’hui de plus en plus de producteurs de coquillages à taille commerciale en investissant dans des structures contrôlées de maintien, de dépuration et de sauvegarde avant commercialisation. Cependant leur efficacité vis-à-vis de parasites n’a peu ou pas été démontrée car la plupart de ces organismes pathogènes ne sont pas cultivables au laboratoire et les outils permettant de les détecter doivent encore être développés et optimisés. Dans ce contexte le projet BIOPAR propose de développer des techniques analytiques permettant de quantifier les performances de procédés de traitement de l’eau afin d’assurer l’obtention et le maintien d’élevages conchylicoles dans un environnement exempt de parasites.

Le projet BIOPAR (Bio-sécurisation d’élevages conchylicoles vis-à-vis de parasites), en collaboration avec l’Ifremer (EMMA et ASIM) et deux entreprises (SATMAR et Gillardeau) a été financé par un FEAMPA (Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l'aquaculture).